Dessins, carnets, peintures et photos
Lors de mes déplacements en train, qui se font généralement dans le wagon bar, je dessine sur les sacs qui y trainent...

« Chaque ponctuation est la source d’une multitude de contorsions gravitant jusqu’à l’ébullition incandescente dont il sort parfois des mots. Ce pullulement de jouissances est tel qu’il provoque inévitablement un gigantisme intempestif du corps… » Henri Chartier
Critique et incisif
Plonger au coeur des abysses; chercher ses origines dans l’antre de la chair et accoucher d’un univers clandestin, polype du monde réel. Critique et incisif sans jamais manquer d’ironie, Grégoire Dalle joue de la réappropriation d’un quotidien aseptisé : iconoclasme, détournement d’images populaires, pour sombrer dans un imaginaire fantasque, nouvel espace où le chaos est loi.
Artiste engagé,
Grégoire Dalle joue d’un désenchantement pour creuser un monde aux strates multiples, autant de regards, ouverture des possibles. Ses territoires sont minés d’étoiles, de lumières, de messages, de mots issus de maux et de détails pointilleux qui nous donnent envie d’y fouler le sol, sans hésitation.
Les carnets
Ses carnets de voyages et ses dessins sont réalisés sur des supports allant de l’enveloppe en passant par le moleskine, le post-it, jusqu’au sac de courses. Tous les supports sont réquisitionnés pour assouvir sa soif de coucher sur le papier ses univers fantasmés et quels qu’en soient les lieux (trains, bus, métro, routes)…
Big Bang sur papier
Du gigantisme des monstres aux poussières de particules, son oeuvre est porteuse d’une cosmogonie nouvelle, fusion rêvée d’une matrice céleste : « comètes électriques traversant les galaxies de muqueuse »?. Dans l’infini de la matière, big bang d’énergie, Grégoire Dalle crée sa mythologie, enfantement d’humanoïdes à la croisée du divin.